Chapitre 2

Publié le par Fourmi

Chapitre 2: Formulée par l'économiste classique français Jean-Baptiste Say (1762-1832) et résumée par la formule "toute offre crée sa propre demande", la loi des débouchés explique l'impossibilité des crises durables et généralisées de surproduction.
Donc, dès que le producteur se présente sur le marché en offrant sa production, il se montre demandeur de la production des autres...
Cette loi, défendue par David Ricardo, a été critiquée par Robert Malthus. Ce dernier estime que le fait que l'échange ne soit pas du troc mais utilise de la monnaie peut introduire une inégalité entre offre et demande.
Le producteur peut, après avoir vendu, garder la monnaie ainsi acquise et épargner au lieu de consommer: au niveau global, l'offre devient alors supérieure à la demande.

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Compte tenu de ce principe économique de base, Fourmi a souhaité vérifier l'application de cette loi au domaine sentimental.
Oui, comme Lou, elle se demande pour quelles raisons elle demeure célibattante.
Je suis moche? Je suis conne? Je suis grosse?

Mais non!

Si l'on considère que la loi de Say est applicable dans une société vivant du troc.
Définition de troc sentimental:
"Je propose mon corps contre le tien", c'est du troc, non?

Cela signifierait donc, qu'"en tant qu'offre, je génère ma propre demande", autrement dit, des clients potentiels...des prétendants.
Oui, mais qui sont réellement ces prétendants? Et ces mêmes prétendants correspondent-ils à ma demande à moi?

Et bien non!

Et c'est bien là tout le problème.
Quelques statistiques permettront de mieux comprendre le fossé qui existe sur le marché amoureux, entre l'offre et la demande.

Conclusion: Nous entrons de toute écidence dans une crise profonde, de laquelle il semble difficile de sortir.

Publié dans Célibataire

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B
Et bien dit donc c'est pas du joli joli cette analyse.. Je peux juste dire une chose c'est que chaque chemin que l'on a choisi n'est pas forcement le mauvais.. juste différent de ce que l'on pensait<br /> xxx brad <br /> Fourmi: Le célibat, je trouve que ça ne me va pas si mal en fait :-)
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L
Bon, moi je vais ecrire un petit commentaire très court comparativement à celui juste au dessus (j'ai honte). Juste pour te dire qu'en gros on a les mêmes prétendants que sur ton shéma<br /> A (sauf le psychopathe, le dernier qui pousse des cris, je l'ai pas eu celui là moi) et les mêmes convoités (sauf Mathieu Chedid)(décidement on fait tout pareil) ;)<br /> Fourmi: Tu es peut-être la femme de ma vie, non?
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R
L’offre et la demande en amour…en voilà un marché qu’il est porteur…laissons de compter ces pessimistes Ricardo et notamment l’affreux Malthus dont la théorie appliquée à l’amour équivaudrait au fait que si t’es une disgrâce physique en puissance t’as plus qu’as te laisser crever…car nul amour d’un jour ou de toujours tu trouveras. Non soyons positif, et je sais de quoi je parle, certains disent que c’est se voiler la face moi, je dis : non (en secouant la tête pour montrer à quel point ce non est déterminé), c’est être le dernier romantique sur terre : t’as un marché ou tu as l’offre et la demande…et il y a un déséquilibre qui a du mal a se résorber…enfin, d’ici là que le marché de l’amour soit un marché stable entre l’offre et la demande, je demande à voir, bref…il y en a qui sont sur le carreau, sur le bas côté, dans l’égout, dans la fosse septique du célibat…pouah. <br /> Et c’est là que je dis stop, sur tout marché, il y a la notion de temps qui s’applique, qui se traduit par la notion d’intérêt, qui s’applique tout aussi bien à l’amour ou au besoin d’être un binôme…C’est comme pour le fric : soit t’as vraiment besoin de quelqu’un quitte à être mal accompagné, soit tu te fais célibataire et t’en profite en te disant que cela pourrait être pire… c’est ainsi que Senior nous a balancé sa théorie de l’abstinence en pleine geule, qui pourrait se traduire par le fait qu’il y a un intérêt qui constitue la contrepartie à la renonciation à la consommation…l’intérêt est donc le prix de l’abstinence…L’intérêt est l’ensemble des points positifs que tu peux trouver au célibat…et il y en a ! (si,si…)…bref, c’est parfois l’attente de temps meilleurs, de l’être idéal, de l’une ou l’un de nos rêves…bon, après c’est vrai qu’avec le temps qui passe, on approche plus de la vision de Von Böhm-Bawerk (à essayer de lire bourrer çà donne des excuses légitimes à ne pas le comprendre) qui voit en l’avenir que la dépréciation, le futur c’est l’incertitude…du genre, plus le temps passe plus j’ai des chances de devenir vieille fille alors que là maintenant je pourrai me faire celui-là, bon c’est pas terrible mais demain ce sera peut être pire…<br /> Voilà, je suis ravi d’avoir fait un commentaire aussi long, comme quoi, le célibat çà fait du bien d’en parler…<br /> Fourmi: Je suis admirative de cette analyse. Rarement j'ai vu pareil commentaire! Merci beaucoup Ronan :-)<br />
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C
Allez Fourmi un jour ton "prince charmant" arrivera, ne te pose pas toute ses questions, sois patiente...<br /> Fourmi: Il est peut-être déjà là, mais je ne le vois pas encore :-)
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2
La solution à cette crise de débouchés est pourtant simple:<br /> Autoriser la polygamie et remettre sur le marché les types mariés<br /> Fourmi: J'en connais un qui a tenté la polygamie, mais ça reste une solution à court terme :-)
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