Le Miasme
Le miasme et la jonquille... ou l'influence des odeurs dans notre vie quotidienne.
Introduction.
Pourquoi ce sous-titre? Pourquoi une suite d'articles sur ce thème?
Première raison, le souvenir d'un livre me revient... lu il ya quelques années. Ouvrage de l'historien du XIXème Siècle, Alain Corbin, le miasme et la jonquille surprend le lecteur.
Il y présente en particulier l'évolution des mentalités durant cette période, concernant l'hygiène. L'étude de nombreuses archives, en particulier, lui a permis de démontrer que le seuil de tolérance des hommes du XIXème siècle, en matière d'odeurs, s'est beaucoup abaissé.
Des conflits de voisinages notamment attestent de la montée d'un dégoût profond pour ce qui apparaissait auparavant comme "normal".
L'hygiénisme progresse... Odeurs et miasmes apparaissent comme étant intimement liés au cours de cette période.
Deuxième raison: Raoul, dont j'ai déjà parlé antérieurement.
Raoul, on l'aime bien, à condition qu'une distance de sécurité minimale ( mais non moins conséquente) soit maintenue entre lui et nous.
En ces temps de fortes chaleurs, Raoul semble comprendre difficilement qu'il lui faille changer au moins une fois par jour de débardeur.
Car le problème de Raoul (et accessoirement, le nôtre) c'est que son t-shirt, il le porte depuis vendredi.
Vous imaginez bien le résultat, sachant que le soleil donne. Rarement, dans mes souvenirs, j'ai été confrontée à pareille odeur de transpiration.
Les odeurs corporelles sont génératrices de désir pour l'autre.
"Euh, je préfère qu'on reste amis, Raoul. Ca va pas être possible entre nous tu sais."
Oui, mais Raoul, il ne comprend pas:
J'ai eu encore un texto samedi pour savoir ce que je faisais durant le week-end.
A suivre...